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Fiche Pratique - Apprenez à monter vos roues vous-mêmes ...

Thierry Gallégo, membre du site vous présente cette fiche pratique pour apprendre à monter vos roues...

J'ai 38 ans pacsé 2 enfants, monteur de roues et membre Amivelo, coureur 1er catégorie ufolep route et cyclocross au Vélo club Galgon en Gironde, Je pratique aussi entre 2 saisons, le vtt et un peu de piste.

Comment et pourquoi j’en suis venu
à monter moi-même mes roues?

Tout d’abord je suis un amoureux du matériel vélo et principalement des roues et en particulier des roues à boyaux. Je me suis toujours intéressé aux différents montages, à leurs spécificités et j’ai moi-même réparé mes roues. La mécanique sur mes vélos m’a toujours passionnée, il était évident qu‘un jour je finirais par monter mes propres roues. J’ai donc fait l’acquisition d’un banc de montage professionnel et je me suis lancé. Ce qui m’intéresse dans le montage artisanal est le fait de pouvoir se faire une paire de roue réellement sur mesure, solide durable et efficace. Que l’on recherche des roues pour l’entrainement, des roues pour monter des cols , des roues pour courir sur des circuits plutôt roulant ou des roues de cyclocross etc.. tout est possible. Puis j’ai monté des roues pour les autres. Il est vraiment intéressant de proposer des montages performants, adaptés à chacun en fonction du gabarit et de sa pratique ou des ses envies.


Les étapes du montage :

Il existe de nombreuses façons de monter des roues et différents types de croisement des rayons.
Ce petit reportage a simplement pour but d’expliquer sommairement les étapes du montage d’une roue.

1) le calcul de la longueur des rayons.

Une fois les moyeux et jantes choisies il faut définir la longueur des rayons. Celle-ci sera fonction du type de croisement choisi. Pour ce faire il existe des logiciels de calculs des rayons dans lesquels il faut au préalable avoir rentré de nombreuses mesures prises sur les moyeux et les jantes à assembler. Ces logiciels tiennent compte du type de croisement, du nombre de rayons, du diamètre de la jante, du diamètre des flasques du moyeu et de leurs écartements, mais aussi de la longueur des écrous etc… Il faut être très précis dans tous ces relevés, la qualité du montage en dépend.

2) la mise en place des rayons :

Pour commencer, je pose sur les filets de tous les rayons à monter, une fine couche d’un produit à base d’huile de lin et de siccatif qui va avoir pour effet dans un premier temps de lubrifier le montage puis de coller légèrement l’écrou par la suite. Ainsi le rayon ne pourra pas se desserrer mais ne sera pas complètement collé afin de pouvoir retoucher la tension si nécessaire.
Ensuite on place les rayons avec comme repère le trou de valve qui va définir le départ du montage par le rayon « maitre » ou rayon de départ. Une fois les rayons mis en place il faut visser les écrous en laissant apparaitre le dernier filet du rayon (cela fera office de repère visuel) afin de répartir la tension équitablement sur tous les rayons. Si les rayons semblent à ce moment encore détendus, il faut alors les visser d’un demi tour chacun en partant du trou de valve comme repère et faire le tour de la jante. Dès que la tension semble suffisante, on peu commencer l’étape suivante.
3) le centrage de la roues et la mise sous tension :

C’est le moment d’installer sa roue sur le banc de montage, qui grâce à ses jauges peut mesurer simultanément les sauts, le voile et le centrage des roues.Si le montage des rayons est bien fait, la roue peut sembler presque finie à cette étape du montage. Mais il n’en est rien car le gros du travail reste à faire. Il y a, à ce moment du montage, quatre choses principales à faire et non des moindres, il s’agit du centrage, de la correction des sauts, du dévoilage et de la tension des rayons. Il est préférable de corriger sommairement les sauts en premier car c’est plus difficile à reprendre au fur et à mesure que la tension des rayons augmente.
Il s’agit de travailler en correction, c'est-à-dire que si l’on dévoile d’un coté, il ne faut pas créer de voile de l’autre, pareil pour le saut ou le centrage. Donc pour ce faire il faut agir par petites touches successives en vissant les écrous, il faut régulièrement vérifier la tension, celle-ci augmentant à chacune des corrections.
Aux cours de la mise sous tension, il bon de « casser » la roue afin de réduire toutes les contraintes résiduelles des éléments en tensions. Pour cela il faut fléchir les rayons au niveau des croisements et aider les rayons à trouver leur place et le bon alignement des coudes sur les moyeux. Il faut aussi faire travailler la jante en pratiquant des mouvements de torsion sur la jante, tout se met alors bien en place Il faut vérifier simultanément ces quatre points et pendant tout le processus de montage. Vient ensuite le contrôle final de la tension des rayons, obtenue avec le tensiomètre. L’un des points très important est l’homogénéité des tensions des rayons, tous les rayons d’une même nappe doivent avoir la même tension ou s’en rapprocher le plus possible. Cela détermine la qualité du montage et surtout sa durabilité. C’est pourquoi il est très important d’agir par des petites touches de correction sur les écrous. Bien sur, toute cette partie du montage est la plus intéressante, celle qui demande une attention toute particulière et de la concentration. Il me faut en gros une journée, (en prenant mon temps) pour faire une paire de roues, mais il m’arrive de devoir reprendre la tension sur plusieurs jours pour arriver à un résultat définitif.

4) les ligatures :

Si on me demande, je préfère les ligatures pour lesquelles je ne trouve que des avantages. D’une part, les rayons ne bougent plus à leur contact et donc on peut supposer une meilleure rigidité et un meilleur rendement de la roue. D’autre part, en cas de casse d’un rayon ligaturé, celui-ci restera en place et ne viendra pas endommager le vélo. Je fais maintenant mes ligatures avec du fil Kevlar et résine Epoxy, c’est un peut ma signature. Cela garanti une ligature ultra solide, moderne et discrète. Pas besoin de faire une grosse ligature avec cette matière ultra résistante.


5) Conclusion

Le montage des roues n’est pas mon métier mais j’ai du déclarer bien sur l’activité. J’ai donc créé ma propre marque mais la diffuse qu’à toute petite échelle. J’ai donc du acheter un petit stock de jantes, moyeux et rayons que je renouvelle en fonction des commandes.
En savoir plus ...

Je propose une petite gamme de roues carbone à boyaux plutôt typées course et performance, très légères (1190grs en 50mm et 1135grs en 38mm) .Ce sont des roues que je peux qualifier d’un très bon rapport qualité/ poids/ prix, car relativement abordables.



Bien sur je ne vends pas de roues déjà montées, je vois avec la personne le besoin, son utilisation, sa pratique, son poids. Je détermine avec lui quelle type de roues pour quelle utilisation. . Voila j’espère avoir pu répondre à certaines de vos questions concernant le montage des roues. Pour tout renseignement vous pouvez me poser vos questions ou venir me voir, ce sera avec plaisir.

Mon atelier:                                                                         Le stock :
    

Pour aller plus loin ...

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