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étape du tour Mondovélo Issoire/St-Flour du 17 juillet 2011
20/07/2011

membre du site Cyclisme Amivelo
mb
Cyclos Club St Loubes

Récit d’une Etape du Tour Mondovélo DANTESQUE
Effectuée par Marc BARRERE
Entre Issoire et St-Flour
Le 17 juillet 2011

Cette étape du tour Mondovélo du 17 juillet 2011 Issoire/St-Flour restera dans les annales, non pas forcément par ses difficultés, mais par les conditions dans laquelle elle s’est déroulée.
Pourtant la veille, lors de la prise des dossards à Issoire, le soleil et la chaleur sont au rendez vous. Nous retrouvons Noël Lalanne (qui a fêté ses 75 ans !) et sa compagne Monique qui, arrivés depuis quelques jours dans la région accumulent les bévues, mais gardent le moral et Noël prévoyant en profite pour s’acheter un K-way, car il a décidé de participer à cette étape.
Avec mon épouse, nous séjournons à Clermont Ferrand dans un petit appartement que nous avons loué pour la nuit et compte tenu du très beau temps, nous en profitons pour flâner en ville et boire une bonne bière à la terrasse d’un café. Mais on sait déjà que la météo annonce un temps épouvantable pour le lendemain….en espérant que les prévisionnistes puissent se tromper !!! Hélas pour nous ils avaient raison !
Déjà des fenêtres de notre appartement nous apercevons de gros nuages noirs sur les montagnes d’Auvergne, mais toujours pas de pluie. La nuit est très courte et la chaleur nous empêche de dormir correctement.
Enfin, il est 3h50 et le réveil nous donne l’ordre de nous lever. Premier coup d’œil par la fenêtre et surprise il n’a pas plu de la nuit, seul le vent souffle fortement.
¾ d’heure pour se préparer, bien déjeuner, revêtir les « habits de lumière » du parfait cycliste et ranger nos affaires pour partir à 4h45 vers Issoire distant de 30 km environ.
Et là, première surprise, la porte de sortie du garage où nous avions garé notre voiture refuse obstinément de s’ouvrir automatiquement !!! Après un petit instant de panique, nous découvrons une chaine, qui après 10 mn d’effort musculaire pour mes bras nous permit enfin de sortir de notre prison ! Et là, une fois dehors, il commence à pleuvoir…
Le trajet Clermont-Ferrand/Issoire se passe sans encombre et nous nous garons comme prévu sur le parking d’un hypermarché où nous nous étions donnés rendez vous avec nos amis Noël et Monique. Montage des vélos, gonflage des pneus, vérification de ne rien avoir oublié (casque, gants, lunettes, chaussures, manchettes, téléphone portable, au cas où, chambres à air de rechange, les bidons, remise à zéro du compteur, provisions et l’indispensable K-way, car déjà il pleut)
Il est 6h00, il fait toujours nuit noire sur Issoire et nous sommes, Noël et moi-même, fin prêts pour affronter une journée qui ne s’annonce pas facile. (En réalité, nous étions bien loin d’imaginer ce qui allait nous attendre)
Nous quittons nos épouses et les laissons rejoindre St-Flour …en voiture, pour nous récupérer dans l’après midi entre 15h00 et 16h00, estimation que j’avais donné en ce qui me concernait. Heureusement que nous les avions avec nous, car sans elles nous n’aurions pas pu réaliser cette aventure.
Nous voilà donc partis en direction de la ligne de départ, avec un passage vers un point café qui déjà, nous fait du bien. Il est 6h30. Après s’être encouragé mutuellement avec Noël, nous nous séparons. Noël, avec son N° 4337 rentre dans le sas n° 8 et avec mon n° 1521 je rentre dans le sas n° 4. Je n’ai pas vu Christophe Augey avec son dossard n° 5552, car il devait arriver avec son oncle, mais je pense qu’il doit être bien présent.
Départ prévu pour les premiers à 7h00. Mais la pluie redouble et je décide de ressortir de mon sas pour aller m’abriter ! Enfin ça se calme et je rejoins mon sas définitivement. En attendant le départ, je discute avec les cyclistes autour de moi et je fais la connaissance de Christian Barrès, un cyclosportif d’une soixantaine d’année d’Andernos qui a acheté son vélo Look chez Gaby. Un véritable baroudeur qui vient de faire dans les derniers 15 jours, la Pyrénéenne, la 1ère étape du tour entre Modane et L’Alpes d’Huez et qui parcours dans une année plus de 22.000 km ! Enfin le genre de gars qui se respecte dans le vélo… (Il terminera cette étape en 8h52mn 37s à la 457ème place et 12ème dans sa catégorie ! médaille d’argent, Bravo).
Il est 7h00, il pleut, il fait du vent, la température est de 12° et la lumière du jour a du mal à percer. La speakerine annonce le départ des premiers, l’adrénaline commence à monter dans notre sas. Il est 7h10, nous passons enfin la ligne de départ et nous sortons rapidement mais prudemment d’Issoire. Je dis bonjour à un cyclo de St-Sulpice et Cameyrac, (club voisin de St-Loubès) que je n’avais pas vu dans le sas où pourtant nous étions ensemble. Des motards de la gendarmerie nous ouvrent la route (pour une fois, j’apprécie bien leur sympathique présence)
Les premiers kilomètres sont parcourus en paquet et à vive allure et nous permettent de découvrir la splendide vallée de l’Allagnon. Cette vallée nous met provisoirement à l’abri du vent mais pas de la pluie. Nous empruntons un petit pont très glissant où l’on nous demande même de descendre de vélo et nous attaquons au km 43, la 1ère difficulté de la journée, la côte de Massiac (753m). C’est là que Thomas Voeckler avait lancé son attaque, moi, je choisis de monter à mon train et ma fois, les jambes répondent bien, malgré le froid. Il est vrai que j’avais pris quelques précautions en les enduisant d’huile d’arnica.
C’est après cette côte que les choses vont se compliquer pour nombre d’entre nous, pourtant nous n’avons parcouru qu’une quarantaine de km sur les 208 km à faire !
Nous roulons pendant 25 km environ sur une succession de plateau, de faux plats montant pour atteindre à 1209m le premier col de la journée, le col de Baladour, le tout sous des bourrasques de vent de face qui soufflent à plus de 70km/h, des averses de pluie mêlées par moment à de la grêle et le froid commence à nous pénétrer.
C’est « l’Enfer du Massif Central », on roule comme on peut, en paquet, en file indienne de gauche à droite en essayant de s’abriter derrière un coureur qui essaye d’en faire de même, le tout, à pas plus de 25 km/h ! A ce moment là, je pense que les organisateurs vont arrêter la course car les conditions météorologiques sont terribles et qu’est ce que ce doit-être en montagne !
Un troupeau d’une centaine de vaches limousines, aux grandes cornes, nous regardent passer, comme elles regardent passer les trains, sauf que là, elles en ont pour une bonne partie de la matinée à admirer ces fous du vélo. Tout au long de cette première partie on trouve des dizaines de cyclistes qui victimes de crevaisons tentent de réparer leurs pneus et ce n’est pas facile lorsqu’on a les doigts gelés et qu’il pleut à torrent.
Nous atteignons complètement frigorifiés au km 69 le premier ravitaillement à Allanches. Les doigts de ma main gauche ont du mal à répondre sur les freins et c’est avec difficulté que je passe tant bien que mal les vitesses. J’essaye de me les réchauffer en les remuant au maximum. Le reste du corps va bien, le K-Way que j’avais enfilé me protège très efficacement.
Je décide de faire une halte, car dans ces conditions, il faut surtout penser à se ravitailler et boire même si l’on n’a ni faim ni soif. Les bénévoles, eux aussi transis de froid, sont formidables et nous accueillent en nous tendant boissons et alimentation à volonté. Ce sera de même tout au long du parcours où chaque carrefour est gardé soit par la gendarmerie, soit par des bénévoles qui, frigorifiés comme nous, vont patienter plusieurs heures durant le passage de tous les concurrents !
La sécurité est vraiment au top sur ce genre d’épreuve où la route nous est entièrement dédiée.
Je refais le plein d’eau, mange un bon bout de cake et une banane, prends quelques gels anti oxydants et décide de repartir en direction de la première grosse difficulté de la journée le col du Pas de Peyrol au Puy Mary (1589m). Les motards qui nous assistent (super sympa) m’annoncent qu’il neige en haut du Puy Mary !!!
Mais en partant, chose que je n’avais pas remarqué en arrivant, plus d’une centaine de vélo sont alignés sur le coté, en attendant d’être chargés dans des gros semi remorques rouges de l’assistance et plusieurs cyclistes emmitouflés dans des couvertures de survie attendent les bus pour être rapatriés!!! A cet endroit, plus d’un millier de concurrents abandonneront.
Je pense à mes compagnons du club, Noël et Christophe que je n’ai pas vus. Mais si je ne m’inquiète pas pour le plus jeune Christophe, j’ai quand même de grosses inquiétudes pour Noël, qui malgré sa dureté au mal et aux efforts, vient de fêter quand même ses 75 ans !!!
La montée du col du Pas de Peyrol, environ une dizaine de km est dans sa quasi-totalité très agréable à grimper malgré des conditions météorologiques toujours aussi dures, mais on a tendance à se réchauffer davantage dans la montée d’un col même quand il fait froid. Les 2 derniers kilomètres sont plus raides (pentes de + de 10%) et parcourus dans le brouillard, mais il semble moins pleuvoir et en plus ma machine (un vélo Colnago CLX équipé d’un triple plateau, 50/39/30, acheté chez notre ami Gaby à St-Loubès en Gironde) fonctionne et répond à merveille sur ces forts pourcentages. Je remarque que peu de cyclistes me doublent et chacun semble en garder pour la suite, car nous n’en sommes qu’à l’entrée des difficultés. Dans plusieurs montées de cols et descentes des photographes de l’agence « Maindru » vous prennent le portrait en plein effort, afin que vous puissiez emporter, moyennant une certaine somme d’Euros, des photos souvenirs. Je ne sais pas comment ils font à tenir et prendre des photos dans les conditions dans lesquelles ils se trouvent !
Arrive enfin le sommet au km 102. Pas la peine de moisir en haut, il fait froid, 6° affiché à mon compteur et en plus du brouillard partout. Pas la peine d’enfiler le K-way, je l’ai toujours dessus depuis le départ et il ne me quittera plus jusqu’à l’arrivée. La descente se fait prudemment car il pleut de nouveau et la route étroite et sinueuse est trempée. Au passage d’un virage je reconnais l’endroit où a chuté Vinokourov et plusieurs de ses compagnons lors de l’étape du tour. Pour moi et la plus part d’entre nous pas de danger, vu l’allure à laquelle on descend. Par contre, le froid se fait de plus en plus vif et la descente de 11km n’en finit plus. J’ai les doigts des mains qui s’engourdissent de nouveau et dans une descente c’est plutôt dangereux, donc il faut se raisonner et ralentir autant qu’on peut. Ce qui est un comble pour un cycliste ! Je trouve dans la descente un cycliste qui vient de glisser sur le bas coté, mais, plus de peur que de mal, malgré la boue qui lui ruisselle dessus.
Arrive le 2ème ravitaillement au km 113.5, au pied du 2ème col de la journée. Je m’arrête de nouveau, mange une nouvelle fois et on nous offre, oh merveille, du thé chaud. Dans cet endroit là et dans ces conditions ça ne se refuse pas et surtout ça fait beaucoup de bien.
Redémarrage et de suite on attaque les 5 km d’ascension du col du Perthus (1309m) à + de 8,5% de moyenne avec des passages à plus de 10%. Comme le précédent, je le passe fort bien avec mon 30/23. Je monte en compagnie d’un gars du club de Mérignac Chemin Long et d’un Arcachonnais. (C’est grâce à leurs cuissards que j’arrive à savoir d’où ils sont) Au passage des spectateurs nous comptent et m’annoncent que je suis le 581ème. Je n’en crois pas mes oreilles et pense qu’il s’agit d’une plaisanterie, car il devait y avoir plus de 1500 coureurs devant moi au départ ! Une douleur derrière ma cuisse droite me fait craindre un début de crampes, mais en réalité c’était plutôt une conséquence du froid et de la pente très raide à cet endroit, car ensuite la douleur disparait.
Je n’ai pas de souvenir précis du haut du passage au sommet du col, car nous sommes toujours dans la brume et les nuages, par contre il me semble me rappeler qu’il était midi à ma montre. Nouvelle descente, mais cette fois la pluie semble s’être calmée, nous avons le vent dans le dos et la température est légèrement remontée, ce qui est nettement mieux pour les doigts des mains. Donc, avec les coureurs avec lesquels je me retrouve, on ne flâne pas dans la descente et le compteur dépasse les 60 km/h par moment, avant d’attaquer le 3ème col de la journée, le col du Fond de Cère (1294m). Un col très court de 2.5 km qui se monte à un bon rythme, mais au bout de 128km, on commence à sentir quelques signes de lassitude et de fatigue. Malgré tout, je décide de ne pas m’arrêter au ravitaillement de Super Lioran situé au km 131, car j’ai de quoi tenir en eau et il me reste du pain d’épice. C’est là que l’expérience de ce genre d’épreuve et d’effort compte pour un cycliste et qu’il va falloir donc gérer au mieux les 80 km qui restent. En clair « ne pas faire le mariole ». Règle n° 1, ne pas chercher à suivre ceux qui vont nettement plus vite que vous, surtout sur les faux plats, et essayer de se mettre dans un groupe qui roule à votre vitesse et dont le but est d’arriver au bout ! Règle n°2, il faut continuer de s’alimenter et boire régulièrement. C’est ce que je décide de continuer à faire et bien m’en a pris, car se profile la côte de la Chavade au km 142. La bonne nouvelle, c’est que la pluie semble s’éloigner, que le soleil fait son apparition et qu’enfin nous pouvons voir quelques paysages du Cantal. Par contre le vent souffle toujours et nous le retrouvons de face après avoir passé la ville de Murat. Ca ne va pas être facile pour affronter les pentes du dernier col de la journée, le col de Prat de Bouc situé au km 157 et à 1392m d’altitude. L’approche se fait « gentiment » et nous arrivons au village d’Aldepierre Bredons où une pancarte nous annonce : sommet à 5km ! (je pensais le sommet à 10 km !). Et dans ces moments là, il ne vous en faut pas beaucoup pour vous remonter le moral. C’est donc sans soucis que s’est monté ce dernier col, sur une belle route au pourcentage moyen de 6%, mais dans la brume. Arrêt au ravitaillement au sommet et de nouveau, plein des bidons, grignotage et je bois de nouveau un bon Thé chaud. Un fort coup de vent emporte une partie de la tente que les bénévoles réussissent tant bien que mal à rattraper !
La descente du col se fait rapidement et la température remonte en même temps. Je me relâche un peu et admire de magnifiques chevaux dans un pré, mal m’en a pris, car le virage qui suit arrive plus vite que prévu. Je freine, ma roue arrière se bloque et le vélo se met en travers. Au dernier moment je me rattrape et continue ma route. Mais cet incident me sert de leçon et je resterai concentré le reste de l’étape. Le parcours remontant vers le nord-est, nous bénéficions enfin du vent dans le dos pour les 30 derniers kilomètres. Un passage que tout le monde craint car suivant l’état de fatigue dans lequel on se trouve, ça peut très bien passer, comme ça peut très bien casser ! Et pour moi qui ne suis pas un rouleur, je crains toujours ce genre de finish. Et je n’allais pas être déçu, car sur 30 km, on rencontra une succession de descentes, de faux plats, mais aussi de côtes qui ne semblaient plus en finir, dont la dernière au km 196, celle d’Alleuze, qui nous permis d’admirer un certain temps le château perché en haut d’un promontoire rocheux.
Sur la route, il ne semblait plus y avoir beaucoup de cyclistes et chacun essayait de se caler dans un groupe qui passait, mais pas toujours facile quand les jambes se font lourdes et qu’en plus les kilométrages affichés par votre compteur vous indique que vous devriez être à 3 km de l’arrivée et que vous apercevez le panneau annonçant : Arrivée à 5 km !
Avec un cycliste inconnu et d’infortune comme moi, nous avons donc terminé cette superbe étape, essayant de nous relayer le mieux possible pour enfin arriver en vue de St-Flour. Après la flamme rouge annonçant le dernier kilomètre, la célèbre côte des orgues, où nous attendait et nous encourageait la foule des grands jours, fut avalée finalement très rapidement avant de franchir la ligne d’arrivée vers 16h35, au bout de 9h 19mn 47s d’effort.
Et là, surprise, mon épouse et notre amie Monique qui avaient patienté toute la journée à St-Flour, elles aussi dans le froid et l’humidité, m’attendaient sur le coté. Photos souvenirs et embrassades pour l’arrivée avec remise officielle d’une médaille souvenir. Nous retrouvons Christophe, dans la foule d’arrivée, qui victime du froid avait été contraint d’abandonner.
Mais toujours pas de nouvelles de Noël, ce qui nous inquiète un peu à tous et j’indique à Monique qu’il a du surement abandonner. En effet, quelques minutes plus tard un coup de fil de sa part nous annonçait qu’il arrivait sain et sauf dans un bus. Victime une hypothermie, il avait été recueilli par les secours et avait été contraint lui aussi d’abandonner. Ce fut une journée dantesque. Et le ravitaillement d’arrivée, pour une fois d’excellente qualité, constitué d’une truffade et saucisse chaude fut avalé avec grand plaisir, à croire que le froid avait aiguisé nos appétits.
Ce qui ne nous empêcha pas sur la route du retour de St-Flour de nous arrêter dans un petit resto sympa pour finir autour d’une bonne petite table en compagnie de Noël, sa compagne Monique et mon épouse Christine.
Quelques coups de fil aux amis et à la famille pour leur dire que tout le monde allait bien et leur raconter à chacun cette aventure hors du commun et dire à Michel qu’il n’avait surtout pas à regretter de ne pas être pas venu, tant les conditions météos furent exécrables.

Il y avait 6500 inscrits pour cette étape du tour Mondovélo du 17 juillet 2011 entre Issoire et St-Flour. 4500 coureurs au départ, et 2094 à l’arrivée !!!!!
Je termine à la 756ème place et me classe 153ème sur 600 dans ma catégorie des 50/60 ans.
J’ai parcouru l’étape en 9h 19mn et 47s à la vitesse moyenne de 22,56 km/h. (le premier, un ancien professionnel a parcouru l’étape à la moyenne de 30.88 km/h, ce qui est très peu pour ce genre d’épreuve). J’ai monté un dénivelé de plus de 3700m dans cette étape.
J’obtiens une médaille de bronze.

Finalement cette étape dantesque fut pour moi la plus dure des 7 étapes que j’ai déjà faites sur le plan météorologique, mais pas sur le plan physique. Finalement j’aurai plus souffert dans les premières étapes que j’ai courues il y a 10 ans, qu’aujourd’hui.
Avec le recul on se rend compte qu’avec l’expérience et le vécu, on se prépare mieux, on gère les efforts d’une manière différente et on évite de commettre certaines erreurs. Je suis sur que ce genre d’épreuve est à la portée de beaucoup de cyclistes du club de St-Loubès et que vous serez plusieurs à m’accompagner l’an prochain sur une autre étape du tour.
Merci à mon fils Sylvain qui a eu la patience de m’attendre dans les bosses lors de nos entrainements et à mon épouse Christine qui m’a accompagnée et choyée jusqu’au bout de cette étape.

Marc BARRERE
Président du cyclo club de St-Loubès
20/07/2011

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xav
(Modérateur)
Bravo Marc, et tu as tout l'été pour t'en remettre, et bravo à tous ceux qui ont finis et aussi à ceux qui ont osé prendre le départ.
22/07/2011

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bravo Marc,
j'ai moi aussi connu cette galère.
Je fini 1441° en 10h10..
ton récit correspond tout a fait a ce que j'ai vecu
je suis a 16 etapes et j'ai connu beaucoup de moments de solitude mais je crois que nous avons atteint l'apogée lors de cette epreuve.
Quant a Christian BARRES qui est un voisin il est vraiment incroyable
Bravo a tous
jean-marie
VCBAZAS BERNOS BEAULAC
22/07/2011

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Bravo marc!bonne continuation a toi pour tes prochains défis
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